Comme David Cage l’avait promis, le jeu est intense. De bout en bout on vit avec le personnage de Joddie (et son étrange compagnon : Aidan) une tranche de vie à la effrayante et fascinante.
D’ordinaire la France n’est pas un pays incubateur de Science-fiction grand spectacle, mais pour le coup le dosage est assez bien fait. Contrairement à Heavy Rain son prédécesseur, Beyond nous entraîne dans une aventure teintée de mystère à la réalisation graphique aussi bien que musicale amplement réussie.
La particularité des jeux de Quantic Dreams est une jouabilité moindre, où le joueur est davantage impliqué dans la narration que dans l’action. Pour le coup, le système hérité de son prédécesseur a été largement amélioré et les scènes de QTE (Quick Time Event) sont entrecoupées de phases d’exploration plus ou moins profondes.
Contrairement à son dernier jeu, David Cage et son équipe se sont offerts les services d’acteurs reconnus pour Beyond : Ellen Page (X-men) et Willem Dafoe (Spiderman) en tête dans les rôles respectifs de Joddie Holmes et Nathan Dawkins.
Tout commence par une jeune fille entourée de mystère, Joddie, adoptée par le couple Susan et Philip Holmes lorsqu’elle était enfant. Mais les évènements inexpliqués se succèdent et la fillette incapable de comprendre les évènements qui l’entoure rencontre Nathan Dawkins une scientifique persuadé qu’il existe, au-delà du visible un inframonde où se trouvent les âmes es disparus.
Joddie est finalement prise en charge par l’institut où travaille Dawkins et y grandira.
Le scénario est assez simple, mais il mêle un côté espionnage et fantastique qui se marient vraiment très bien. Les personnages rencontrés sont attachants et permettent une véritable immersion dans la vie Joddie.
Ce jeu est une véritable claque au cinéma, un pas vers un jeu-vidéo immersif et accessible qui rend à la création vidéo-ludique (qui fut assez plate ces dernières années) un magnifique hommage.
Ce qui est sûr c’est que l’aventure de Joddie ne laissera personne insensible…