Au-delà de Colonies et Echos qu’il ne sert plus à grand-chose de présenter tant je me suis étalé sur leurs origines en long, en large et en travers.
Je vais plutôt évoquer un projet pour le moment encore sans titre, un roman jeunesse tiré d’une de mes nouvelles que je ne voulais pas laisser en l’état. Voici son résumé :
Nina est une jeune fille bien curieuse qui vit seule avec sa mère, infirmière à l’hôpital de la ville où elle enchaine les gardes de nuit. Mais un soir d’halloween, alors que sa baby-sitter dort à poings fermés devant la télévision du salon, la danse étrange de lucioles au dehors l’attire à l’orée du bois tout proche.
Mais une fois dehors, les rires venus de la forêt aussi effrayants soient-ils agissent sur elle comme un aimant l’attirant dans un monde hors du temps où la magie est reine…
Ce tome est l’occasion pour moi de m’essayer à la littérature jeunesse qui contrairement à ce que l’on peut penser n’est pas aussi simple que son nom pourrait le laisser penser.
Certes, je ne nage pas en eaux inconnues, loin de là, mais la difficulté est double puisqu’il s’agit de composer une histoire en 60.000 à 100.000 mots qui soit à la fois accessible et prenante : compliqué, non ?
Le mystère de Cropard tient place dans un monde créé de toute pièce et bien entendu baigné d’une atmosphère créée de ma propre plume avec en toile de fond les classiques de notre enfance.
Pourquoi créer une histoire comme celle-là ?
Pour sa simplicité, il n’est pas question dans une littérature jeunesse du vocabulaire parfait, de la tournure idéale, simplement de la tournure sincère des mots et de l’histoire.
Une telle façon de procéder permet au lecteur qu’il soit petit ou grand d’entrer dans un monde peuplé d’êtres magiques, de sorcières impitoyables, de mystères et peut-être même d'un brin de folie… L’inspiration première qui me poussa, il y a quelques années maintenant, à entamer l’histoire de Nina était à l’occasion d’une soirée spéciale Halloween des Histoires de la Pleine Lune (disponible sur http://www.alleedesconteurs.fr), la frayeur et le conte d’Alice au Pays des Merveilles encore en tête.
Chemins faisant, la nouvelle a dormi pendant des mois jusqu’à il y a quelques semaines où j’ai décidé d’entamer la rédaction d’un premier chapitre.
Finalement ce projet me permet de m’aérer la tête, de sortir de mon esprit certaines choses qui au final me pourrissaient presque l’envie d’écrire.
J’ai trouvé dans cette histoire une manière de mettre, pendant le temps de l’écriture au moins, les problèmes de la vie réelle en arrière-plan.