Colonies, Colonies, Colonies …
C’est étrange comme certains projets nous collent à la peau comme de véritables sangsues sans qu’on en soit réellement conscient. C’est le cas de ce projet pour moi, un univers vaste et riche (oui oui cela pourrait paraître prétentieux, mais il en est rien) de milliers de détails qui se sont incrustés, imbriqués les uns dans les autres au fur-et-à-mesure des années.
C’est également comme ça que sont nés les différents récits qui peuplent cet univers, les histoires parallèles ou même l’Histoire. Je me suis récemment retrouvé à relire une nouvelle intitulée « La Chute d’Arès » qui traite de Mars, de ce que vivront ses habitants aux heures les plus terribles de la colonie spatiale.
Le bruit du vent et quelques scintillements de lumière bleue perçant les sables rouges emportées par la tempête m’ont inspiré ce récit…
De l’autre côté, le prologue et le chapitre 1 de Colonies se sont suivis de peu dans l’écriture, boostés par un moment de tranquillité inespérée (pas encore reparu par contre).
Néanmoins la facilité déconcertante et la décontraction apparente lors de l’écriture n’en font aucunement des chefs d’œuvres, loin de là. Je n’éprouve pour le moment pas le besoin de rentrer dans cette phase de relecture mais au contraire, de poursuivre l’écriture telle quelle, au kilomètre et sans réellement me poser de question plus avant. Après tout n’est-ce pas le meilleur moyen de terminer cette histoire ?
Toujours est-il que j’ai constitué également un glossaire des mots inventés, des technologies fictives utilisées avec plus ou moins d’importance pour ne pas me perdre moi-même dans mes descriptions et le récit.
En découle un sentiment grisant, presque une fierté, de sortir de ce système trop convenu de la publication chapitre après chapitre et de donner un sens global, une suite logique à chaque fin de ce découpage.
Il y a aussi cette sensation de confort, de pouvoir tout maîtriser et de revenir en arrière si nécessaire pour corriger les évènements « passés ».
Tout cela contribue à me faire écrire sans complexe en imaginant une tonne de détails que je me surprends à inclure dans le récit, chose que je ne faisais que très rarement auparavant.
Bref je n’ai qu’une seule envie trouver le temps de me replonger dedans… allez bientôt les vacances et on avancera un peu plus (qui sait si un certain projet voit le jour pour l’été peut-être que j’avancerais très vite en deux mois ! =)).