Resident Evil 6, un vrai renouveau pour la franchise.
Je dois dire qu’au cours des dernières années, rares ont été les bonnes surprises sur les franchises de mon adolescence. Final Fantasy s’est brûlé les ailes depuis sa douxième déclinaison sous couvert d’amener un renouveau dans son Gameplay.
Tomb Raider qui après un faux-vrai reboot avait plongé dans les abysses du plantage critique, puis finalement un beau renouveau avec « Tomb Raider » de Square-Enix et Cristal Dynamics, une vraie bonne surprise qui, je l’espère se confirmera avec le prochain opus déstiné à la PS4 et la XOne.
Puis il y a eu Resident Evil 5, une jeu en demie-teinte, plus bourrin, sans réelle finesse dans le découpage mais surtout ultra-court bien qu’intéressant par l’introduction de nouvelles données dans l’univers avec l’exploration pour la première fois du développement du bio-terrorisme en Afrique. Sur place l’on retrouvait Chris Redfield (bodybuildé comme pas permis) et la ravissante (non que dis-je séduisante) Sheva Alomar, un agent de terrain basé en Afrique (l’équivalent du BSAA, pour les connaisseurs). Nous avions donc à faire pour la dernière fois aux activités de Wesker qui tentait de passer une bonne fois pour toute de l’autre côté, via le projet Ouroboros. Tri-cell avait remplacé Umbrella dans cette partie du monde et les plagas (vus dans RE : 4) faisaient donc encore des dégâts.
Le principal problème était qu’honnêtement, les plagas n’ont jamais eu cet effet de « peur panique » sur moi. Je trouvais l’idée intéressante mais loin de ce que j’aimais retrouvé dans Resident Evil : les zombis.
Du coup le 6 a été une vraie bonne surprise : d’une parce que voir Leon S. Kennedy et Chris Redfield s’affronter était purement un coup de génie ; ils sont l’air de rien les personnages les plus appréciés de la franchise et pas sans raison.
Et puis la découverte qui m’a fait dire qu’il était indispensable de me procurer ce jeu (tout en sachant que je ne pourrais sans doute jamais le finir jusqu’au bout) c’était l’énorme production : 4 aventures qui se croisent, les personnages rejoins par de nouveaux acolytes.
1. Leon & Helena – Survival-like
Leur aventure est très proche des premiers épisodes de la saga et ils sont notamment confrontés aux zombis (virus C, une nouvelle variation du virus T original) et tout commence sur un campus universitaire américain, coupure de courant, du sang sur les murs… Ca commence. Puis viennent les pas trainants, la jeune fille blessée et le père accablé…
2. Chris & Pierce - Action
Cette partie tournée du côté militaire correspond tout à fait au genre action, les militaires sont après tout, les mieux préparés à ce genre d’évènement et le duo Pierce-Chris est franchement convainquant.
3. Jake & Sherry – Hybride Survival-action
La par contre ils ont bien joué le jeu : le parfait hypride de l’angoisse et de l’action : découvrir Jake, le fils de Wesker (qui représente clairement une énigme biologique capable de générer un vaccin efficace contre les armes d’Umbrella) est très sympa ; ils en ont fait un personnage atypique et qui sort du héros classique.
4. Ada & Soldat (Bonus)
Là on atteint des sommets dans l’angoisse, les ennemis sont rapides et surviennent d’un peu partout, les niveaux sont difficiles et on a peu de munitions.
J’avoue que les trois premières parties se suffisent amplement mais la qualité du scénario, le doublage français (très très correct, voir vraiment bon pour moi) et la mise en scène font vraiment de ce RE6 le meilleur, pour moi, de la génération post-RE3. Le jeu est ultra-scénarisé façon grosse production américaine, explosions, invasion, fuite, carnage…
Le jeu se permet même de faire quelques clins d’œil aux anciens épisodes.
Par contre la polémique de ceux qui se sont dits « puristes » et refusent catégoriquement l’évolution du marché du jeu m’a beaucoup attristé ; le jeu en lui-même est de très bonne facture et j’ai trouvé que l’équipe avait fait vraiment preuve d’audace et sans doute d’une sacré force pour avoir sût se remettre en question de la sorte.
Le monde du jeu-vidéo est sans doute beaucoup trop ingrats, et le pseudo-cœur de « gamers » correspond malheureusement tout à fait à cette génération qui se sent pousser des ailes depuis qu’internet a libéré l’information et la communication (à croire que c’est à celui qui fera la remarque la plus incisive, en même temps, ça fait aussi le fonds de commerce des « humoristes » dans le vent, pour ne pas dire au fond du gouffre. Quand on voit les modèles, ça ne parait pas aussi illogique que ça.).
En conclusion ce Resident Evil 6 est juste monstrueux et je suis vraiment très satisfait qu’il soit arrivé aussi vite (je m’y attendais pas, encore une bonne surprise) et que le jeu se soit révélé aussi bon.
Le 7 est d’ores-et-déjà sur les rails !