Michael Ferrel (Théâs), 39 ans
Passionné par l’écriture et la création d’univers, j’explore le fantastique, la science-fiction et le récit noir à travers mes histoires.
Sur ce blog, je partage mon parcours d’auteur, mes réflexions sur l’écriture et les coulisses de mes projets.
Bienvenue et bonne lecture !
Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas attardé sur ce blog, mais je dois avouer que ces dernières semaines ont été particulièrement productives pour Echos.
Tout d’abord, les choses se sont décantées autour des personnages, notamment Terry qui est devenu plus clair, ses capacités se sont affirmées sur le papier à tel point que je sais maintenant ce qu’il adviendra de lui.
Après tout, tout est question de pouvoir, non ? Et quoi de mieux que d’en déterminer l’origine et le sens caché ?
Il est évident que je ne raconterais pas tout dans ce billet, mais je tenais avant tout à discuter de ces origines et de leur importance dans la longue lignée de Terrence.
Tout commence en Europe de l’est au XIXème siècle dans une région montagneuse communément connue sous le nom de Transylvanie ; à cette époque la population est pauvre et le climat rigoureux ne profite pas aux paysans forcé de vivre sous le joug des plus riches. Les croyances et superstitions vont bon train, rythmant la vie du petit peuple et maintenant sur lui une pression religieuse dont l’Europe dans sa grande majorité commence à se détacher à mesure que la culture et l’éducation se développent.
Mais la réalité n’est pas forcément ce qu’elle semble être et si toute civilisation développe ses propres codes et ses propres croyances, il est des mythes et des légendes qui trouvent racine commune.
C’est dans ce coin reculé du vieux continent que naquirent des légendes encore très présentes aujourd’hui, la plus connue étant de celle du vampire (développé par Bram Stocker dans son roman « Dracula ») ; beaucoup moins connus, les calusari -un peuple nomade (dont le nombre n’a jamais excédé plus 50 membres) allaient et venaient tout au long de l’année dans les plaines de l’actuelle Roumanie. Les croyances locales leur attribuaient des dons surnaturels qui constituaient pour les villageois crédules un affront à Dieu. Rejetés par tous, ils s’évertuaient à ne pas rester trop longtemps au même endroit, préférant de loin préserver leur identité et l’intégrité de leur clan et de fait, leur secret.
Les on-dit dont ils étaient victimes étaient faux et indubitablement imputables à l’ignorance d’hommes et de femmes à l’esprit formaté par une religion aveuglément pratiquée sous la menace ; ils dissimulaient en réalité quelque chose de plus profond mais néanmoins profane aux yeux de l’Eglise et de ses fidèles : le contact avec les esprits.
Ceux que l’Histoire reteint comme les bohémiens -clans familiaux vivants reclus dans des caravanes de roulottes ambulantes et pourvoyeurs de mauvais sorts, diseurs de bonne aventure- les connaisseurs les baptisèrent Echos.
J'espère ne pas vous avoir endormi avec ce looooooong post, mais moi -en tout cas ^^- ça m'a fait plaisir de partager ça avec vous ! =)
Michael Ferrel (Théâs), 39 ans
Passionné par l’écriture et la création d’univers, j’explore le fantastique, la science-fiction et le récit noir à travers mes histoires.
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