Michael Ferrel (Théâs), 39 ans
Passionné par l’écriture et la création d’univers, j’explore le fantastique, la science-fiction et le récit noir à travers mes histoires.
Sur ce blog, je partage mon parcours d’auteur, mes réflexions sur l’écriture et les coulisses de mes projets.
Bienvenue et bonne lecture !
Je l'ai évoqué assez longuement dans mon dernier article: Frost s'achèvera avec le volume 2. Pour autant, le travail n'est pas terminé.
Qui dit fin, dit également travail de relecture intensif à venir et réécriture ! Pas une simple relecture, non, une véritable réécriture avec son lot de correction, d'ajout et de modifications en profondeur.
La trame restera évidemment la même, mais j'avais besoin de remettre au gout du jour cette fiction que j'ai sans doute écrite dans la précipitation pour ne pas trop me prendre la tête (même si la fin a été planifiée). Dernièrement, j'ai eu de nouveaux commentaires très pertinents sur le début de l'aventure (coucou Erval), qui m'ont permis de mettre le doigt sur les lacunes de ce début.
Le regard extérieur est toujours salvateur en la matière ^^.
Toujours est-il que j'avais envie de partager avec vous un petit bout de ce travail de réécriture avec un petit extrait du prologue nouvelle version:
Le bâtiment de l’université qui avait été attribué à Lloyd Corporation était de plain-pied et se trouvait divisé en plusieurs grands ensembles de bureaux sécurisés : les couloirs étaient dotés de points de contrôle dont l’accès était exclusivement réservé au personnel habilité.
Comme à son habitude, James Lloyd tardait à laisser son travail, trop préoccupé pour avoir constamment le nez fixé sur sa montre ; il regrettait parfois de devoir se plier encore aux exigences familiales à trente ans passés.
Il avait attaché ses cheveux mi-longs derrière son crâne et portait une paire de lunettes de repos ; ses yeux cernés témoignaient de l’acharnement que James s’imposait au-delà de toute raison. Marine, dont il partageait la vie depuis quelques années, le lui rappelait suffisamment pourtant… Un rapide coup d’œil à son téléphone leva le voile sur ces rappels qui le firent sourire.
Ses mots lui donnaient toujours cette agréable sensation qu’il était plus qu’un héritier ou un représentant public de la réussite de la société de son père.
« J’ai terminé pour ce soir, annonça Larson Benedetti, un homme d’une cinquantaine d’années, chercheur de son état avec qui il travaillait sur l’un des plus importants projets de la société.
— J’ai encore quelques résultats à compiler et…
— Si j’avais la chance d’avoir une demoiselle qui m’attend, sois sûr que je ne serais plus là depuis deux heures au moins. »
James sourit sans le vouloir aux divagations de son collègue qui avec tout le sérieux dont il était capable s’affairait à boucler la sacoche de cuir qu’il semblait trainer avec lui depuis des décennies.
« C’est sans doute pour ça que tu n’en as pas ! »
L’homme grimaça avant de contourner son bureau et s’arrêta à sa hauteur.
« Sérieusement. Je sais que tu es le fils du patron, mais pense à lever le pied. Le monde ne s’arrêtera pas de tourner ce soir ! »
Michael Ferrel (Théâs), 39 ans
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