Michael Ferrel (Théâs), 39 ans
Passionné par l’écriture et la création d’univers, j’explore le fantastique, la science-fiction et le récit noir à travers mes histoires.
Sur ce blog, je partage mon parcours d’auteur, mes réflexions sur l’écriture et les coulisses de mes projets.
Bienvenue et bonne lecture !
Batman Metal est un événement organisé par DC et transversal (comme son nom ne l'indique pas) à l'ensemble des séries majeures en cours chez le géant historique américain du Comics.
Si l'on peut trouver le scénario vraiment sympa et très... trash, donc parfait dans l'univers du Bat, je ne peux que réellement déplorer la transversalité de l'intrigue (on passe d'un numéro de Batman à un autre de Wonder Woman puis de Teen Titans... en passant par la Justice League). Pour une publication à la française, le titre de Batman peut vraiment prêter à confusion, bien qu'il soit en centre de l'intrigue.
L'intrigue. Malgré tout, elle démarre sur les chapeaux de roue avec un Bruce Wayne cachotier et soupçonneux qui attire les foudres de ses coéquipiers.
En cause ? La présence d'une dimension noire révélée par un métal aux étranges propriétés et présent sur toute la planète en quantité infime.
Cet anti-multivers, nouveau concept dans l'univers DC déjà si vaste (et assumé et 52 univers parallèles) a pour bonne idée d'inverser les rôles, de les fusionner en quelque chose qui représente le Mal pur et dur. Les entités qui s'y trouvent sont la part la plus obscure de chaque individu, une version corrompue et malsaine dont la plus évidente est le Batman who laughs (comprenez: le Batman qui rit, en référence au sourire du Joker dont cette version est affublée et qui présage vraiment de son alignement).
En ce sens, l'histoire développée par cette série est un événement cataclysmique dans l'univers DC: les héros sont confrontés à leurs propres échecs et à la fin du monde qu'ils ont connu et défendu parfois au prix de leur vie.
Je ne développerais pas plus mon point de vue concernant ce titre qui reste malgré tout une réussite (si on omet le début un peu trop choral pour être totalement compréhensible par ceux qui, comme moi, ne suivent pas toutes les séries de la firme).
Esthétiquement, c'est vraiment saisissant (comme vous pouvez le voir dans l'image ci-dessus): l'horreur est omniprésente et le character-design vraiment superbe et sert très bien l'intrigue particulièrement horrifique de cette série.
En France, le titre est édité en trois volumes distincts chez Urban Comics.
✅ l'ambiance très particulière
✅ le(s) Joker et le(s) Batman
🚫 difficile à situer sans contexte
🚫 un aspect un peu décousu par sa nature de volume regroupant des numéros de séries différentes au début
Michael Ferrel (Théâs), 39 ans
Passionné par l’écriture et la création d’univers, j’explore le fantastique, la science-fiction et le récit noir à travers mes histoires.
Sur ce blog, je partage mon parcours d’auteur, mes réflexions sur l’écriture et les coulisses de mes projets.
Bienvenue et bonne lecture !