Into the Dark
De Samuel Bodin
Avec Tom Bateman, Aurora Perrineau, Rebecca Ritthenhouse
Genre: Anthologie / Épouvante-horreur
Date de sortie: 5 Octobre 2018 (1 saison, 8 épisodes)

Into the Dark est une série d'anthologies épisodiques ; chaque épisode met en scène une histoire et des personnages différents, la trame est attachée à une fête ou un événement particulier survenant dans l'année.
Produite aux États-Unis par le service de streaming Hulu, la série s'inspire donc de fêtes purement chrétiennes et en relation avec les traditions américaines.

Le premier épisode intitulé Le Corps se déroule pendant la nuit d'Halloween.
Alors qu'une fête est organisée par un entrepreneur local, un tueur à gages venant de terminer sa besogne se retrouve à devoir composer avec un groupe de trentenaires fêtards le prenant pour un homme déguisé en... tueur à gages pour échapper à la police.
S'ensuit d'une course poursuite assez étrange...

Je dois bien avouer que, même sans m'ennuyer outre mesure, je n'ai pas trouvé ce premier épisode très palpitant. En découvrant le concept de l'anthologie, je me suis fait cette idée que l'histoire allait pousser vers l'horreur (voir le fantastique), mais grand mal m'en a pris. Halloween est ici un prétexte au contexte de l'histoire et non une thématique à part entière.

Into the Dark ne raconte pas d'histoire de ce genre, non.

Après quelques secondes d'un générique, malgré tout alléchant, on découvre donc le contexte de The Body et l'un des protagonistes principaux: le tueur. Les bases sont posées d'entrée de jeu: il est froid, calculateur, mais un tueur sans âme avec une conception de la vie et de la mort qui restent les seules choses bien flippantes.

Après coup, je suis partagé entre un sentiment de "mouais pas mal" et un "bon... c'est tout ?".

Du côté de la mise en scène, j'avoue avoir eu la sensation de me retrouver devant un bon vieux slasher (film dans lequel un tueur en série s'en prend à une bande de personnages auxquels le spectateur s'identifie pour les tuer les uns après les autres dans une overdose d'hémoglobine... la série des Scream par exemple !). Cela ne m'aurait peut-être pas déçu il y a une quinzaine d'années, mais j'ai trouvé l'histoire convenue et ce relent de nostalgie dans la réalisation donne à l'épisode un air vieillot.

Le casting sauve un peu les meubles et correspond bien au genre et aux personnages tantôt agaçants, tantôt morts x).

Malgré tout, il réside dans The Body quelques surprises qui ne sont pas si inintéressantes. En revanche, tout le monde n'y trouvera pas son compte et je dirais que (pour l'instant) l'anthologie se destine plutôt aux fans de cette époque ou les nostalgiques !