Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en allant voir ce film.
Le fait est que la bande-annonce dévoilait en partie l'intrigue (à première vue) et je me disais: « OK, on a sans doute tout vu: les jump-scares comme détails de l'histoire ». Malgré tout, ma curiosité a été piquée et je ne me voyais pas passer à côté.
Le ton était clairement posé depuis cette fameuse première bande-annonce: que se passerait-il si un individu doué de tous les pouvoirs imaginables n'était pas animé des meilleures intentions ?
Et c'est clairement ce que l'on retrouve dans Brightburn.
Je pense qu'il n'aura pas échappé à grand monde, les grandes similitudes entre ce que l'on y découvre un héros à cape rouge très connu: la ferme, les parents adoptifs, le vaisseau qui s'écrase.
Mais Brightburn apporte donc une question qui n'est que rarement abordée dans les comics: et si la personne la plus puissante sur terre n'avait rien de bon en elle, peu importe l'amour et l'attention de ceux qui l'auront aimé comme leur propre enfant ?
Le monstre n'est pas nécessairement un alien ou la bête tapie dans l'ombre prête à vous dévorer à la moindre erreur et ce qui m'a fait plaisir dans ce film, c'est aussi que ce monstre est joué par un enfant.
Il faut dire que l'acteur portant le rôle-titre, Jackson A. Dunn est bien mis en scène dans son personnage froid, effrayant. Et plusieurs fois pendant le film, son seul regard surprend, déstabilise ou effraie.
Brightburn n'est clairement pas un film à mettre devant tous les yeux. Certains passages sont sanglants et l'épouvante est belle et bien présente tout au long du film.
S'il n'est pas exempt de défaut, il reste malgré tout un film à voir pour les amateurs d'épouvante et une alternative assez oxygénante face au cinéma de superhéros.