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Michael Ferrel (Théâs), 39 ans

Passionné par l’écriture et la création d’univers, j’explore le fantastique, la science-fiction et le récit noir à travers mes histoires.
Sur ce blog, je partage mon parcours d’auteur, mes réflexions sur l’écriture et les coulisses de mes projets.
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Les Vendredis de l'Horreur: Évanouis
Blog » Cinéma
Article publié 19 septembre 2025

Évanouis
De Zach Cregger
Avec Josh Brolin, Julia Garner, Alden Ehrenreich
Genre: Épouvante-horreur, thriller
Date de sortie: 6 août 2025

Évanouis est un film qui s’installe dans une zone trouble entre l’horreur pure et un étrange plus diffus, presque insidieux. Le genre de récit qui vous laisse à la fois intrigué et mal à l’aise — et qui, fait rare, m’a arraché quelques sursauts.

😨 Pas de frayeur (pour vous), ce billet ne contient aucun spoiler majeur.

Les personnages comme points de vue

Ce qui frappe d’abord, c’est la manière dont Évanouis refuse le confort d’une narration linéaire. Pas de ligne droite, mais une mosaïque en spirale, menant vers le cœur du récit.

Chaque personnage dépose son fragment, son angle, sa mémoire parfois incertaine. Justine, la maitresse d'école est persécutée, trahie et poursuivie pour rechercher la vérité, mais sa narration parfois incohérente sans que l'on puisse déceler s'il y a une part de mensonge.
Archer, le père d'un des disparus s’accroche à l’idée que son fils ne peut pas être parti sans raison, qu’il va revenir.
Paul, le policier, lui, croit mener l’enquête, mais sa trajectoire finit par faire de lui une pièce du puzzle.

Ces voix ne se complètent pas, elles se contredisent. L’effet est étrange : plus on avance, moins on sait, et plus la tension monte. Le spectateur devient enquêteur malgré lui, mais avec un dossier incomplet. Et c’est précisément ce vide, ce manque volontaire, qui fait naître l’angoisse.

L'esthétique et un peu d'Uncanny Valley

La mise en scène évite les artifices spectaculaires. Pas de gore inutile, pas d’effets criards. C’est ailleurs que le malaise s’installe : dans la façon dont les lieux semblent faussement familiers. La banlieue tranquille avec ses maisons bordées de jardins impeccables. Puis la nuit arrive et apporte son lot de frayeur.
Les jeux de lumière et d'obscurité sont d'ailleurs vraiment très bien utilisés pour surprendre, dissimuler ou fractionner un paysage qui se révèle lentement.

Et puis, il y a ces visages filmés de près, les expressions accentuées par le réalisme des émotions. On reconnaît les traits, les rides, la fatigue. Mais soudain, l’œil cligne au mauvais moment, la bouche s’attarde dans un sourire qui n’en est pas un. Ce décalage infime suffit à basculer dans une zone d’inconfort. C’est l’uncanny valley appliquée à l’ordinaire : ce que l’on connaît devient étranger, ce que l’on croit sûr se fissure. Résultat : une peur sourde, qui s’infiltre plus qu’elle n’explose.

Évanouis, oui, mais ... Et tante Gladys ?

Elle ne devait pas compter. Simple silhouette périphérique haute en couleur, la tante Gladys surgit pourtant régulièrement, comme un rappel que rien n’est jamais simple. Elle parle peu, mais tout chez elle étonne, surprend, provoque le rire comme clown drôle au milieu d'un décor à la lumière tamisée.
Pourtant, chacune de ses répliques laisse une trace. Ses gestes sont banals, mais son regard s’attarde une seconde trop longtemps, comme si elle voyait quelque chose que les autres ignorent. Elle n’apporte pas de clé, elle ajoute des verrous.

Alors est-ce qu'il faut le voir ?

Évanouis n’est pas un film de réponses. C’est un film de failles, d’angles morts et de zones grises. Les personnages, éparpillés dans leurs récits, dessinent un puzzle qu’on n’assemble jamais vraiment avant la dernière demi-heure. L’esthétique, entre familiarité et étrangeté, nous maintient sur le fil de l’inconfort. Et puis il y a Gladys, silhouette secondaire devenue obsession.
Au final, on sort avec plus de questions que de certitudes, même si la résolution est complète. Mais c’est précisément ce qui rend l’expérience si marquante. Évanouis ne se contente pas de faire peur : il persiste, il reste. Comme une image qu’on croit avoir oubliée… et qui revient la nuit, quand la maison est trop silencieuse.

Points forts

✅ une esthétique réussie
✅ le plot twist de Gladys
✅ l'inconfort permanent et graduel
🤡 Tante Gladys

Points faibles
Avis
Très bon ! 

Michael Ferrel (Théâs), 39 ans

Passionné par l’écriture et la création d’univers, j’explore le fantastique, la science-fiction et le récit noir à travers mes histoires.
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